Créée en 1948, l’UICN s’est agrandie au fil des ans pour devenir le réseau environnemental le plus important et le plus diversifié au monde. Elle compte sur l’expérience, les ressources et le poids de ses 1 500 organisations Membres, et sur les compétences de ses 18 000 experts. Elle fait aujourd’hui autorité, à l’échelle internationale, sur l’état de la nature et les mesures nécessaires pour la protéger. Ses experts se répartissent en six Commissions, dédiées à la sauvegarde des espèces, au droit de l’environnement, aux aires protégées, aux politiques économiques et sociales, à la gestion des écosystèmes et à l’éducation et la communication.
C’est grâce à sa capacité à rassembler les diverses parties prenantes, à apporter les dernières connaissances scientifiques et des recommandations objectives, et à son expertise de terrain, que l’UICN mène à bien sa mission d’informer et de valoriser les efforts de conservation dans le monde. Elle offre un lieu de débat neutre où gouvernements, ONG, scientifiques, entreprises, communautés locales, groupes de populations autochtones, organisations caritatives et autres peuvent travailler ensemble à l’élaboration et à la mise en œuvre de solutions pour lutter contre les défis environnementaux.
En facilitant ces solutions, l’UICN offre aux gouvernements et institutions de tous niveaux l’élan nécessaire pour atteindre les objectifs universels sur la biodiversité, le changement climatique et le développement durable, des concepts qu’elle a d’ailleurs fortement contribué à définir.
Sa base de connaissances et la diversité de ses Membres font de l’UICN un incubateur et un référentiel fiable pour les bonnes pratiques, les outils de la conservation et les directives et normes internationales. Grâce à son statut officiel d’Observateur des Nations Unies, l’UICN veille à ce que la conservation de la nature soit entendue au plus haut niveau de la gouvernance internationale.
L’expertise de l’UICN et son important réseau offrent des bases solides à un vaste portefeuille de projets diversifiés et liés à la conservation dans le monde. Associant les connaissances scientifiques les plus pointues et le savoir traditionnel des communautés locales, ces projets visent à mettre un terme à la disparition des habitats, à restaurer les écosystèmes et à améliorer le bien-être des populations. Ils produisent également une quantité importante de données et d’informations qui nourrissent la capacité analytique de l’UICN.
En s’affiliant à l’UICN, les organisations Membres participent à un processus démocratique au sein duquel elles débattent et approuvent des résolutions, orientant ainsi l’agenda mondial de la conservation. Les Membres se réunissent tous les quatre ans, lors du Congrès mondial de la nature de l’UICN, pour fixer les priorités et établir le programme de travail de l’Union. Les Congrès de l’UICN ont permis l’élaboration d’accords internationaux essentiels dans le domaine de l’environnement, notamment la Convention sur la diversité biologique (CDB), la Convention sur le commerce international d’espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES), la Convention sur le patrimoine mondial et la Convention de Ramsar sur les zones humides. L’UICN continue d’aider ces conventions à se renforcer et à évoluer, afin qu’elles puissent répondre aux problématiques émergentes.
Les organisations Membres de l’UICN sont représentées par le Conseil de l’UICN, son organe directeur. Le Secrétariat de l’UICN, dont le siège est à Gland, compte environ 950 employés répartis dans plus de 50 pays.
Pour en savoir plus sur les missions et les activités de l’UICN dans le monde, visitez le site Web de l’UICN.