Les territoires d’accueil du Congrès

La tenue du Congrès mondial de la nature de l’UICN constitue une formidable opportunité pour les territoires qui l’accueillent de démontrer leur savoir-faire et leur capacité d’innovation en matière de protection de l’environnement.

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La sélection de Marseille pour accueillir le Congrès mondial de la nature consacre l'engagement et les efforts des collectivités locales (la ville de Marseille, la métropole Aix-Marseille-Provence, le département des Bouches-du-Rhône et la Région Sud – Provence-Alpes-Côte d’Azur) pour améliorer la place de la nature en milieu urbain, préserver la biodiversité, et offrir un cadre de vie respectueux des aspirations des habitants et des exigences en matière de développement durable.

La lutte contre la pollution de l’air, la transition énergétique, la préservation de la biodiversité et la protection de la mer et du littoral sont au cœur des engagements sur l’ensemble du territoire.

 

La mer et son littoral

La Méditerranée comprend des habitats remarquables (fonds coralligènes, lagunes côtières, etc.) accueillant plus de 17 000 espèces. Cependant, les espaces et milieux qui la composent sont fragiles et font l’objet de pressions multiples, particulièrement en période estivale. C’est ainsi que la stratégie nationale (SNML) qui met protection de la mer et du littoral au cœur de ses objectifs, est déclinée sur l’ensemble du territoire.

A la ville de Marseille, cette stratégie se traduit à travers 6 axes : le plan plages et littoral, le plan nautisme et plongée, le plan de préservation du milieu marin et de ses ressources, le plan de gestion des espaces naturels littoraux, insulaires et terrestres et le contrat de baie. Une stratégie financée à hauteur de 70 millions d’euros par la ville.

Au niveau départemental et métropolitain, plusieurs actions sont aussi menées pour préserver le littoral et renforcer son attractivité. En 2018, le Conseil métropolitain a adopté une stratégie littorale et maritime quinquennale. De plus, la Métropole et la Ville pilotent ensemble un programme d’action pour améliorer la qualité des eaux de baignade et des milieux littoraux.

C’est ainsi que le département des Bouches-du-Rhône gère 438 km de littoral qui jouent un rôle déterminant dans le rayonnement de tout le territoire. De son côté, le contrat de baie établi entre la Métropole Aix-Marseille-Provence et l’Agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse permettra notamment de réhabiliter les réseaux d’assainissement et réduire le rejet de polluants : un investissement qui s’élève à 99 millions d’euros.

Pour sa part, la Région Sud – Provence Provence-Alpes-Côte d'Azur apporte son soutien à de nombreuses initiatives menées dans le domaine de la préservation des milieux. A ce titre, le « Fonds pour une Méditerranée zéro plastique » a été créé en 2017, afin de soutenir les initiatives et actions exemplaires en matière de protection de la mer contre les macro-déchets. Ce fonds a notamment pu initier, avec l’aide du programme Smart Waste Provence-Alpes-Côte d'Azur, une campagne de sensibilisation à destination du grand public.

 

Les forêts de l’arrière-pays

La Région Sud - Provence-Alpes-Côte d'Azur concentre plus de 9 % de la surface forestière nationale. Occupant de multiples fonctions tant touristique, économique qu’environnementale, la forêt doit être préservée par la mise en œuvre d’une gestion durable.

Dans ce cadre, la Région Sud - Provence-Alpes-Côte d'Azur a lancé en mars 2017 une politique forestière reposant sur une approche globale afin d’endiguer le risque persistant d’incendie. C’est ainsi qu’a été créé le dispositif « Guerre du Feu », qui s’articule autour de 3 axes : prévenir le risque d’incendie, combattre le feu, et reconstruire.

Les 6 Réserves Naturelles de la région (Partias, gorges de Daluis, l’Ilon, la Tour du Valat, Saint-Maurin et Potevine-regarde-venir) sont, par ailleurs, de véritables écrins de biodiversité. Faire en sorte que ces espaces soient en « bonne santé », c’est l’assurance qu’ils pourront jouer pleinement leurs rôles de sentinelles.

La Métropole et le Département sont aussi engagés dans la valorisation et la préservation des massifs forestiers. Le service de prévention métropolitain et le service départemental d'incendie et de secours (SDIS) mettent ainsi leurs moyens en commun afin de lutter plus efficacement contre les départs de feux, faciliter l’intervention des secours, limiter la propagation des incendies et restaurer les zones brûlées.

 

Action climatique

La mise en place des Zones à Faible Emission (ZFE) fait partie intégrante d’une politique commune de développement durable qui répond aux enjeux globaux à l'échelle territoriale. Dans ce cadre, la ville de Marseille a approuvé en 2008 un Plan Climat Territorial, actualisé en 2012, dont l’objectif est triple : réduire de 20% les consommations énergétiques, diminuer de 20% les émissions de gaz à effet de serre et développer la part des énergies renouvelables.

Par ailleurs, le projet commun porté par la Métropole Aix-Marseille-Provence et le département des Bouches-du-Rhône, visant à améliorer la qualité de l’air par le développement des transports électriques, a été retenu dans le cadre de l’appel à projets « Zones à faibles émissions (ZFE) » lancé par l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME). Une décision qui, à travers des actions fortes et engagées, permettra à la Métropole et au Département notamment de lutter contre la pollution des transports maritimes à travers un contrat d’objectifs avec le Grand Port Maritime de Marseille (GPMM) ou encore de déployer des bornes de connexion électrique à quai pour les ferrys et navires.

La Région Sud – Provence-Alpes-Côte d'Azur a également fait de l’urgence climatique sa priorité. Le Plan Climat lancé en 2017, dont le label « Une Cop d’avance » porte une volonté politique forte, place l’environnement au cœur des priorités régionales et se construit autour de 4 axes : prévenir les risques, préserver la biodiversité et les milieux terrestres, préserver la Méditerranée, prévenir et restaurer les milieux aquatiques.

 

Un partenariat écologique unique entre la Région Sud – Provence-Alpes-Côte d’Azur et le Costa Rica

Ces deux territoires partagent de nombreuses similitudes. Avec près de 5 millions d’habitants chacun, la région Sud et le Costa Rica sont tous deux des points chauds (hotspots) de la biodiversité (sur un total de 10 hotspots de la biodiversité dans le monde). Le Costa Rica abrite plus de 8% de la biodiversité mondiale, tandis que la Région Sud abrite plus de 6% de la biodiversité française.  Depuis février 2019,  ces deux territoires ont uni leurs forces à travers un accord de partenariat inédit autour de l’éco-tourisme, de la biodiversité, des parcs, de la gestion de l’eau, de la culture et de la formation. Dans ce cadre, la Région a accompagné le développement de partenariats économiques sur l’ensemble des solutions bas carbone comme les énergies renouvelables, les déchets, l'eau et la construction durable, en favorisant le rapprochement d’entreprises de la région telles que OSHUN ou encore la Société du Canal de Provence avec les entreprises et les institutions du Costa Rica.

Ainsi, qu’il s’agisse du développement massif des énergies renouvelables ou de l’accompagnement des entreprises qui souhaitent agir pour la planète et préserver notre patrimoine naturel, ce sont là autant de témoignages forts de l’implication sans failles des collectivités hôtes du Congrès (ville de Marseille, la Région Sud, le département des Bouches-du-Rhône et la Métropole Aix-Marseille-Provence) pour répondre, à l’échelle territoriale, aux enjeux pris en compte par les Conventions internationales sur la biodiversité et le climat, avec en filigrane, un objectif primordial : l’amélioration du bien-être des habitants.

 

Marseille old port and Notre-Dame.
Photo: DEZALB / Pixabay

 

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