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Expérience dans les domaines d’intérêt pour l’UICN :En tant qu'ancienne fonctionnaire des Forêts travaillant actuellement dans le domaine de l'environnement, il est essentiel pour moi de bien connaître la conservation. L’inventaire et la mise en valeur de la biodiversité au sein des aires protégées peuvent être améliorés grâce à des rapports annuels et périodiques détaillés, tenant compte des spécificités de l’écologie de ces sites. L'éducation et la sensibilisation à l'environnement sont importantes, y compris l'utilisation des savoirs autochtones et/ou locaux dans les programmes de conservation, à différents niveaux. Les espèces envahissantes (exotiques) constituent un défi de taille pour la conservation de la biodiversité et nécessitent des programmes d'éradication ou d'utilisation alternative pour ces espèces. La pollution côtière et marine est alimentée par les dépôts de déchets dans la mer résultant d’activités terrestres, ce qui entraîne l’appauvrissement des espèces marines menacées, en particulier de la faune. Les habitats écologiques de nombreuses espèces ont été détruits à cause des déchets territoriaux et toxiques. La déforestation est une cause majeure de la destruction de nombreux écosystèmes forestiers. Ses causes (pauvreté, faim, manque de sensibilisation, politiques inadaptées et non-respect de la loi) constituent un défi mondial à relever. La dégradation des sols résultant de la déforestation est plus grave dans les écosystèmes arides. Les stratégies d'adaptation au changement climatique peuvent aider à renforcer la résilience dont les groupes vulnérables, notamment les femmes, ont le plus besoin. L'implication des peuples autochtones dans la conservation ajoute une composante nécessaire qui permet d’aborder la situation de régions plus éloignées.
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