L’Assemblée des Membres s’est conclue par des engagements ambitieux et sur la nécessité de travailler sur des solutions innovantes et holistiques afin de répondre efficacement aux crises du climat et de la biodiversité. Elle a également reconnu que ce n’est qu’en travaillant ensemble (Membres, Commissions et Secrétariat) que la construction d’un avenir meilleur sera possible. Les principaux points forts incluent :
Le Manifeste de Marseille : Adopté par acclamation lors de la 8ème session de l’Assemblée des Membres, le Manifeste défini plusieurs engagements d’action parmi ceux pris par les Membres de l’UICN, ses partenaires et le pays hôte, la France, lors du Congrès. Ceux-ci incluent notamment de soutenir et de prioriser la mise en œuvre du premier Agenda mondial autochtone de l’UICN pour la gouvernance des terres, territoires, eaux, mers côtières et ressources naturelles autochtones, une stratégie autodéterminée élaborée et gérée par les peuples autochtones, en tant que contribution aux travaux de l’Union et à la conservation mondiale. Sa mise en œuvre sera guidée par la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones (UNDRIP), entre autres. Pour plus de détails, consultez le document du Manifeste de Marseille.
Les motions : Par le biais des motions qui, une fois adoptées, deviennent des Résolutions et des Recommandations, les Membres de l’UICN guident le travail politique et programmatique de l’Union et influencent de nombreuses autres organisations dans le monde. Un total de 137 Résolutions et Recommandations ont été adoptées par les Membres de l’UICN, à la fois lors du vote électronique d’octobre 2020 et lors du Congrès mondial de la nature en septembre 2021. Elles exigent de l’UNION (dans son ensemble) de promouvoir le changement transformationnel nécessaire de nos systèmes socio-écologiques, à partir des outils scientifiques et pratiques dont nous disposons pour cela. Les Membres de l’UICN ont également pris un certain nombre d’autres décisions, dont 11 liées à la gouvernance.
Nouveau Conseil : Lors de l’Assemblée des Membres, les Membres de l’UICN ont élu le Conseil de l’UICN pour la période 2021-2025. Mme Razan Al Mubarak (en tant que nouvelle Présidente de l’UICN), un Trésorier, six Présidents de Commissions et 28 Conseillers des Régions ont été élus.
Addendum au Programme de l’UICN : Les Membres ont également approuvé l’Addendum au Programme de l’UICN 2021-2024, Impacts et implications de la pandémie de COVID-19 et des questions de santé sur le Programme Nature 2030 de l’UICN. L’addendum fournit des orientations stratégiques de haut niveau permettant à toutes les parties prenantes de l’UICN d’interpréter la manière dont les ambitions actuelles du document Nature 2030 peuvent être pleinement exploitées dans le contexte de la pandémie et de sa phase de récupération, dans ce qui a été appelé « l’ère des pandémies ». L’addendum suit la structure du document Nature 2030, les commentaires ayant été organisés par domaine prioritaire de programme (Humanité, Terres, Eau, Océans et Climat, en abordant spécifiquement la question de « la COVID-19 et la relance post-pandémique », puis celle de la « santé et de la conservation » en général, pour chacun d’entre eux) et par catalyseur (Technologie, Sensibilisation du public et Investissements).
Prix de l’UICN : Au cours de la cérémonie de remise des prix, plusieurs personnes ont été récompensées pour leur contribution exceptionnelle à la conservation de la nature. Pour plus de détails, voir ici.
L’Assemblée des Membres 2021 en quelques mots :
Les résolutions, recommandations et autres décisions adoptées incluent :
- Élection d’un nouveau Conseil pour la période 2021-2025
- Inclusion des gouvernements infranationaux en tant que Membres de l’UICN
- Définition du rôle des Commissions dans les Comités nationaux et régionaux
- Création d’un poste élu de Conseiller autochtone
- Création d’une Commission sur les changements climatiques
- Développement d’une politique de l’UICN sur la biologie de synthèse en relation avec la conservation de la nature
- Intégration des solutions aux crises des changements climatiques et de la biodiversité
- Élaboration et mise en œuvre d’un cadre mondial pour la biodiversité pour l’après2020 transformateur et efficace
- Actions visant à renforcer la souveraineté et la sécurité alimentaires des peuples autochtones et des communautés paysannes
- Reconnaissance des aires protégées comme des zones interdites aux activités industrielles
