Les grands facteurs d’érosion de la biodiversité sont directement liés aux activités humaines (occupation du sol, exploitation des ressources, changement climatique). Or, les pressions s’exercent, très majoritairement en dehors des aires couvertes par des outils de protection réglementaire. La lutte contre l’érosion de la biodiversité passera donc nécessairement par une combinaison performante de différents types d'aires protégées. En impliquant les acteurs pour les accompagner dans l'évolution de leurs pratiques et en agissant dans le cadre réglementaire « courant », les Parcs naturels régionaux (et équivalents Catégorie V), participent à la stratégie locale, nationale et internationale de lutte contre l’érosion de la biodiversité. Sur leurs territoires d’abord mais aussi comme des traits d’union entre les aires de protection réglementaire (catégorie I à III) et le reste des territoires. Ces outils sont des laboratoires des changements "transformationnels" (issu du rapport IPBES).