118 - Renforcer la protection des mammifères marins par la coopération régionale
118 - Renforcer la protection des mammifères marins par la coopération régionale
Old version: (View latest version) | Published on: 29 Oct 2019
RAPPELANT que, conformément aux conventions internationales concernées par la protection des mammifères marins, notamment la Convention sur le droit de la mer, la Convention baleinière internationale (CBI) et la Convention sur la conservation des espèces migratrices appartenant à la faune sauvage (CMS), les Etats ont pris l’engagement d’assurer la protection de ces espèces sur leur territoire ;
NOTANT l’existence d’accords régionaux tels que l’ACCOBAMS (Accord sur la Conservation des Cétacés de la Mer Noire, de la Méditerranée et de la zone Atlantique adjacente), l’ASCOBANS (Accord sur la conservation des petits cétacés de la mer Baltique, du nord-est de l'Atlantique et des mers d'Irlande et du Nord) et de conventions de mer régionales telles que celles de Nairobi et de Carthagène, qui reconnaissent la nécessité d’assurer la coopération entre toutes les parties prenantes pour l’adoption de mesures de conservation des cétacés ;
SOULIGNANT avec inquiétude que, malgré l’existence de ces engagements et accords régionaux et internationaux, 27 % des espèces de mammifères marins sont menacées mondialement, à cause de la persistance d’impacts majeurs dus notamment aux captures accidentelles dans les engins de pêche actifs et abandonnés, aux collisions et à la pollution sonore ;
PRECISANT que le caractère migrateur de nombreuses espèces de mammifères marins et/ou leur aire de distribution très large couvrant souvent plusieurs Etats et les eaux internationales, imposent une protection à différentes échelles nécessitant la coopération entre Etats avec des moyens de surveillance et de protection adaptés ;
RAPPELANT le soutien de l’UICN à la création de sanctuaires pour les cétacés en Atlantique Sud (Résolution 91, Hawaï 2016), aux sanctuaires de l’océan Indien et de l'océan Austral (Recommandations 18.34, Conservation des cétacés et moratoire de la Commission baleinière internationale, Perth 1990, et 19.64, Sanctuaire des cétacés de l'océan Austral, Buenos Aires 1994).
NOTANT l’existence d’accords régionaux tels que l’ACCOBAMS (Accord sur la Conservation des Cétacés de la Mer Noire, de la Méditerranée et de la zone Atlantique adjacente), l’ASCOBANS (Accord sur la conservation des petits cétacés de la mer Baltique, du nord-est de l'Atlantique et des mers d'Irlande et du Nord) et de conventions de mer régionales telles que celles de Nairobi et de Carthagène, qui reconnaissent la nécessité d’assurer la coopération entre toutes les parties prenantes pour l’adoption de mesures de conservation des cétacés ;
SOULIGNANT avec inquiétude que, malgré l’existence de ces engagements et accords régionaux et internationaux, 27 % des espèces de mammifères marins sont menacées mondialement, à cause de la persistance d’impacts majeurs dus notamment aux captures accidentelles dans les engins de pêche actifs et abandonnés, aux collisions et à la pollution sonore ;
PRECISANT que le caractère migrateur de nombreuses espèces de mammifères marins et/ou leur aire de distribution très large couvrant souvent plusieurs Etats et les eaux internationales, imposent une protection à différentes échelles nécessitant la coopération entre Etats avec des moyens de surveillance et de protection adaptés ;
RAPPELANT le soutien de l’UICN à la création de sanctuaires pour les cétacés en Atlantique Sud (Résolution 91, Hawaï 2016), aux sanctuaires de l’océan Indien et de l'océan Austral (Recommandations 18.34, Conservation des cétacés et moratoire de la Commission baleinière internationale, Perth 1990, et 19.64, Sanctuaire des cétacés de l'océan Austral, Buenos Aires 1994).
The IUCN World Conservation Congress, at its session in Marseille, France:
1. DEMANDE aux Etats de renforcer la protection des mammifères marins en :
- identifiant les régions marines à forts enjeux de conservation pour les mammifères marins (i.e. les secteurs de reproduction, d’alimentation ou de repos présentant un haut niveau d’activités humaines potentiellement impactantes) ;
- mettant en place de nouveaux accords de coopération dans ces régions et en renforçant ceux déjà existants ;
- dotant ces accords de plans d’actions opérationnels identifiant les impacts majeurs pour la région concernée, priorisant les mesures les plus efficaces pour les limiter, proposant des indicateurs de suivi de ces mesures et disposant de moyens financiers, humains et logistiques à la hauteur des enjeux identifiés ;
- créant, au sein de ces régions, des zones de protection renforcées (ZPR) pour les populations de mammifères marins les plus menacées, en s'appuyant sur les IMMA (Important Marine Mammal Area) déjà identifiées ;
- associant les réseaux régionaux de gestionnaires d’aires marines protégées dans la définition et la mise en œuvre de stratégies pour la protection des mammifères marins, afin de permettre une gestion effective et cohérente à l’échelle biogéographique incluant les corridors migratoires ;
2. INSISTE pour que la CMS et la CBI accompagnent les Etats dans la mise en place d’accords régionaux, en veillant à ce que ce soutien permette à court terme de réduire significativement les principales menaces qui pèsent sur les mammifères marins
- identifiant les régions marines à forts enjeux de conservation pour les mammifères marins (i.e. les secteurs de reproduction, d’alimentation ou de repos présentant un haut niveau d’activités humaines potentiellement impactantes) ;
- mettant en place de nouveaux accords de coopération dans ces régions et en renforçant ceux déjà existants ;
- dotant ces accords de plans d’actions opérationnels identifiant les impacts majeurs pour la région concernée, priorisant les mesures les plus efficaces pour les limiter, proposant des indicateurs de suivi de ces mesures et disposant de moyens financiers, humains et logistiques à la hauteur des enjeux identifiés ;
- créant, au sein de ces régions, des zones de protection renforcées (ZPR) pour les populations de mammifères marins les plus menacées, en s'appuyant sur les IMMA (Important Marine Mammal Area) déjà identifiées ;
- associant les réseaux régionaux de gestionnaires d’aires marines protégées dans la définition et la mise en œuvre de stratégies pour la protection des mammifères marins, afin de permettre une gestion effective et cohérente à l’échelle biogéographique incluant les corridors migratoires ;
2. INSISTE pour que la CMS et la CBI accompagnent les Etats dans la mise en place d’accords régionaux, en veillant à ce que ce soutien permette à court terme de réduire significativement les principales menaces qui pèsent sur les mammifères marins